La vision adoptée par la tutelle pour la généralisation du système des cantines à partir de l’année scolaire 2022-2023, dans les différentes académies régionales d’éducation et de formation, est « une vision renouvelée basée essentiellement sur des dimensions de qualité comme la valeur nutritive des repas servis”.

C’est ce qu’a expliqué, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa en réponse à question du groupe socialiste sur “les cantines dans les écoles primaires publiques au Maroc”.

Benmoussa a, par ailleurs, indiqué qu’au total quelque 1.564.000 élèves profiteront cette année des cantines scolaires, dont des bénéficiaires du complément du repas, soit une hausse de 6% par rapport à l’année scolaire précédente.

Les élèves du cycle primaire dans le milieu rural bénéficient du complément du repas, a-t-il expliqué, poursuivant que la commission locale qui veille sur la gestion des cantines sélectionne les bénéficiaires sur la base de critères objectifs.

La priorité est accordée aux premiers niveaux du cycle primaire et aux filles de tous les niveaux, a-t-il détaillé, ajoutant que la distance (plus de 3 km), l’état de santé des élèves et la situation financière et sociale de leurs familles sont aussi des critères pris en considération.