Dans le cadre de la lutte contre la prolifération des ordures résiduelles, la mairie de Casablanca a pris la décision de taxer les dépassements en la matière. Cette décision a pour objectif de contribuer au financement de la gestion de cette problématique, qui pèse sur la capitale économique.

L’adjoint au maire du Conseil de la ville de Casablanca, chargé du secteur de la propreté, Moulay Ahmed Afilal, a indiqué, lors de la séance de la session ordinaire 22 février, qu’après s’être entretenu avec les représentants de la Société de développement local, il s’est avéré que le problème est de taille.

4 tonnes d’ordures résiduelles sont en attente d’être traitée à l’heure actuelle. Une quantité imposante, qui a besoin d’un financement conséquent pour sa gestion. Le problème s’accentue de jour en jour, et ce, depuis 2018, face à l’absence d’une quelconque entité qui pourrait s’en occuper. « C’est une situation bien grave, mais il y a un manque de moyens. Il est plus que nécessaire de trouver une solution en ce sens, afin de gérer cette quantité massive d’ordures à Casablanca. Nous disposons de 150 millions de dirhams pour le moment, mais cela est loin d’être suffisant », a déclaré l’adjoint au maire.

Selon ses explications, l’une des pistes avancées réside dans la taxation de tout individu, qui procédera à un quelconque réaménagement immobilier, de s’acquitter d’un montant fixé à 1000 dirhams, pour la gestion des déchets résiduels. De plus, une carrière a été mobilisée au niveau de la région de Nouaceur de façon momentanée, afin de débarrasser desdits déchets. Les personnes concernées devront s’acquitter d’un montant fixé à 10dh/tonne à cet effet.

Par ailleurs, Moulay Ahmed Afilal a mis le point sur l’importance du rôle des citoyens dans la gestion des ordures à Casablanca, les invitant à faire preuve de civisme, afin de réduire le poids de ce phénomène.