La machine économique est en train de tourner de façon assez stable. Les dirigeants d’entreprises se montrent confiants dans leur capacité à faire face aux challenges auxquels ils sont confrontés, notamment en ce qui concerne l’inflation, le coût énergétique et l’émergence de nouvelles technologies.

Selon les données du baromètre Mazars 2023 C-suite, 86 % des dirigeants d’entreprises se disent confiants en la capacité de leurs structures à afficher une croissance durant l’année en cours. Ainsi, 94 % des compagnies dont le chiffre d’affaires dépasse 1 milliard de dollars se disent prêtes à faire face aux aléas économiques que traverse le monde actuellement.

Cette tendance est surtout observée auprès des dirigeants d’entreprises dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), ainsi qu’en Amérique latine, avec un taux d’optimisme de 98 % et 94 %.

Pour ce qui est des défis auxquels ceux-ci s’attendent, 40 % concernent l’inflation, 35 % la hausse ou le manque d’énergies, 31 % l’émergence de nouvelles technologies, 29 % une hausse de la compétitivité dans leur secteur d’activité, 28 % l’adoption de nouveaux modèles de travail, 25 % sur les changements climatiques, 24 % sur de nouvelles mesures ou une révision de la régulation, 23 % sur l’instabilité et les tensions politiques, 22 % du manque de talents, 22 % sur les attentes RSE, 18 % sur les risques sanitaires et 15 % concernant les troubles sociaux dans les pays où ils opèrent.

Ainsi, 62 % des dirigeants sondés indiquent que l’instabilité économique freine la croissance de leurs structures, 42 % disent que cela est dû au coût et au manque énergétiques, 33 % des tensions géopolitiques et l’instabilité des pays où ils sont présents, alors que 28 % avancent un manque de compétences au niveau de la force de travail disponible.

La digitalisation devient impérative

La mise en place d’une stratégie digitale est devenue un besoin durant le pic de la pandémie et encore plus à l’ère post-Covid. Pour 93 % des dirigeants d’entreprises, l’adoption des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle sont une priorité pour les 3 à 5 prochaines années.

Pour 32 % des structures, la transformation numérique est une priorité durant la période indiquée, alors que 31 % pensent que l’émergence de nouvelles technologies devrait avoir un impact positif sur leur activité durant l’année à venir.

Ainsi, il s’avère que les cadres sont assez familiers avec les technologies les plus avancées, notamment l’IA/l’apprentissage automatique (50 % très familier), l’automatisation (48 %), le big data (44 %), le Web3 (42 %) et le métaverse (40 %).

Lorsqu’il s’agit de comprendre et d’exploiter ces technologies, le métaverse est considéré comme le moins important (24 % essentiel), l’automatisation le plus (38 % essentiel). La plupart des cadres reconnaissent que la compréhension de ces technologies est essentielle pour leur entreprise, et leur expérience avec ces technologies se développe à mesure que leur organisation s’agrandit.

Cette connaissance et cette familiarité renforcent la conviction et la plupart des dirigeants sont confiants (54 % très confiants, 39 % plutôt confiants) dans la capacité de leur entreprise à naviguer dans les nouvelles technologies.