Les énergies renouvelables ont contribué à hauteur de 16,1 % dans le mix énergétique du royaume en 2022, selon les données du rapport annuel de l’Office Nationale de l’Eau et de l’Électricité (ONEE).

D’après ces mêmes données, la capacité électrique installée était de 11,055 mégawatts, en hausse de 0,8 % par rapport à la même période une année auparavant. Pour ce qui est de l’éolien, celui-ci a contribué à hauteur de 1,553 MW, suivi par le solaire (831 MW) et l’hydroélectrique (1,770 MW, dont les MW de la centrale de pompage-turbinage d’Afourer).

L’énergie thermique continue de dominer le mix électrique marocain, avec une capacité de 6 901 MW, dont 4,641 MW pour les centrales à vapeur, en l’occurrence le charbon (4,116 MW) et le fuel (525 MW).

Le royaume ambitionne de réduire sa dépendance aux énergies fossiles de 2,5 millions de tonnes par an et d’exporter le surplus aux pays voisins. Le Maroc est l’un des plus grands importateurs de carburants fossiles dans la région, avec 97 % d’importations pour subvenir à ses besoins. À terme, le pays ambitionne de porter la contribution des énergies vertes dans le mix énergétique à 52 % d’électricité produite à l’horizon 2030.

Plusieurs projets d’énergie propre sont en cours de réalisation, dont la centrale de pompage d’Abdelmoumen d’une capacité de 350 MW et la STEP d’El Menzel (300 à 400 MW). Sont également inclus les projets éoliens de Taza (2e phase, 63 MW), Boujdour (300 MW), Tanger II (70 MW), Jbel Landid (270 MW) et Tiskrad (100 MW) ainsi que les centrales solaires de Noor Midelt (400 MW), Noor PVII (400 MW) et Noor Atlas (200 MW).