Le potentiel du Maroc en termes de sources d’énergies renouvelables est indéniable. Grâce à son emplacement stratégique et les ressources (naturelles, humaines et matérielles) dont il dispose, le Royaume s’impose en tant que leader en la matière dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).

D’après les récentes données du Global Energy Monitor, le Maroc est en train de déployer les grands moyens afin de satisfaire sa demande énergétique, en particulier grâce à l’énergie éolienne et solaire. Et de préciser que le Royaume se penche aussi sur son potentiel en matière d’hydrogène vert, avec comme ambition de devenir un acteur de premier plan dans ce domaine sur le continent africain et dans la région MENA.

Dans son rapport pour le mois de septembre, l’ONG indique que le Maroc, -avec la Mauritanie-, est le pays qui a investi le plus dans le développement de l’infrastructure de l’éolien pour la période s’étalant de mai 2022 à mai 2023.

A noter que la part des énergies renouvelables est portée actuellement à 19% du mix énergétique marocain, et le pays compte satisfaire 52% de ses besoins en électricité via des sources renouvelables à l’horizon 2030. Un objectif qui semble réalisable, comparé à ceux des autres pays de la région MENA.

Pour cela, le Royaume devrait ajouter une capacité d’environ 3.6 gigawatts dans son mix énergétique via le solaire et l’éolien à l’horizon 2030, précise le rapport.

« En excluant les 41 GW de capacité solaire et éolienne à grande échelle destinés à la production d’hydrogène ou à l’exportation directe d’électricité vers l’Europe, les 3,5 GW restants de capacité solaire et éolienne à grande échelle prévue au Maroc, s’ils sont réalisés, permettraient d’atteindre cet objectif », indique-t-on.

Ainsi, le Maroc reste le seul pays dont les réalisations en la matière s’avèrent prometteuses, poussant le pays à s’éloigner de plus en plus des énergies fossiles.