Le royaume s’impose en tant que référence de la transition énergétique sur le continent à l’heure actuelle. L’éolien pourrait contribuer à 1,2 milliard de dollars dans le PIB durant les 4 prochaines années.

Selon les données du Global Wind Energy Council (GWEC), dans son rapport sur les opportunités qu’offre l’éolien dans le développement économique, ce segment pourrait contribuer à la création de 75.000 emplois au Maroc entre 2023 à 2027.

Le royaume dispose d’une capacité de 1,512 mégawatts (MW) de capacité éolienne terrestre installée, ce qui devrait passer de 200 jusqu’à 510 MW par an entre 2023 à 2027. Dans le cas où le Maroc décide d’accélérer ce chantier, l’on parle d’une capacité installée de 43 % à l’horizon 2027.

Le GWEC a mis en avant un moment clé dans l’histoire du Maroc, notamment lorsque le pays a accueilli la COP22 en 2016. Cela avait marqué l’initiation de plusieurs chantiers importants dans la transition énergétique du royaume.

Le royaume tacle de subvenir à 50 % de ses besoins énergétiques via des sources renouvelables à l’horizon 2030 (à noter que l’on en est à 15 % actuellement). Le pays reste largement dépendant du marché international pour subvenir à ses besoins énergétiques (plus de 90 % est importé actuellement). À la lumière du contexte actuel, l’objectif pour le Maroc est de réduire cette dépendance énergétique en développant et en puisant dans ses ressources, notamment à travers le solaire, l’éolien et l’hydrogène.