Infomédiaire Afrique – La France a affirmé, lundi, condamner toute tentative de changement de régime au Gabon en dehors de l’ordre constitutionnel, soulignant que la stabilité de ce pays ne peut être assurée que dans un strict respect des dispositions de sa Constitution.

 

«Nous condamnons toute tentative de changement de régime extra-constitutionnel», a indiqué la porte-parole du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères en réagissant aux troubles qu’a connus le Gabon lundi matin.

 

«La stabilité du Gabon ne peut être assurée que dans un strict respect des dispositions de sa Constitution», a-t-elle ajouté dans une déclaration en précisant que la France suivait «avec une grande attention» la situation.

 

De son côté, la Commission de l’Union africaine (UA) a «condamné fermement» la mutinerie menée lundi matin par des militaires au Gabon, réaffirmant «le rejet total par l’UA de tout changement inconstitutionnel de pouvoir».

 

«L’Union africaine (UA) condamne fermement la tentative de coup de ce matin au Gabon. Je réaffirme le rejet total par l’UA de tout changement inconstitutionnel de pouvoir», a écrit le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat sur son compte Twitter.

 

Pour rappel, le ministre gabonais de la communication, porte-parole du gouvernement, Guy-Bertrand Mapangou, avait annoncé auparavant que les militaires ayant pris d’assaut, lundi matin, le siège de la radio d’État et diffusé un message appelant au soulèvement, ont été « maitrisés et arrêtés » et que la situation était désormais « sous contrôle ».

 

Selon des sources sécuritaires contactées par le correspondant de la MAP à Libreville, les instigateurs de ce mouvement de mutinerie étaient au nombre de huit militaires, dont deux ont été tués, cinq autres arrêtés et un dernier activement recherché.

 

Les coups de feu entendus à Libreville ont, par ailleurs, cessé et la vie a repris son cours normal dans la capitale gabonaise.

 

Rédaction Infomédiaire