Le président de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), le Hongrois Tamas Ajan, en retrait depuis fin janvier à la suite d’une enquête sur des accusations de corruption et de de dopage, a démissionné, a annoncé mercredi la Fédération. « L’IWF remercie Tamas Ajan pour plus de quatre décennies de services rendus à l’haltérophilie », a déclaré la présidente par intérim de l’IWF, Ursula Papandrea, dans une déclaration sur le site internet de l’institution.

« Lorsque les circonstances sanitaires liées à la pandémie (COVID-19) le permettront, la tenue d’élections permettra à une nouvelle génération de commencer à travailler dès que possible pour assurer un avenir brillant au sport que nous aimons », a ajouté Papandrea.

L’enquête initiée à la suite d’un reportage de la chaîne allemande ARD, diffusé en janvier, est toujours en cours, a par ailleurs fait savoir la Fédération. Selon la chaîne allemande, jusqu’en 2017 des haltérophiles de haut niveau auraient été exemptés de nombreux contrôles et certains de ces contrôles auraient été faussés en échange de pots-de-vin.

Ajan affirme avoir été victime d’une « attaque injuste » de la part d’ARD. « Ce film a complètement ruiné ma vie et 50 ans de mon travail. Une grande partie de mon travail a porté sur la prévention du dopage », a-t-il déclaré