Infomédiaire Maroc – Les résultats de la 23ème enquête Total Remuneration Survey (TRS) sur les rémunérations au Maroc, de Diorh-Mercer, ont été dévoilés, mercredi à Casablanca, en présence des représentants du monde de l’économie, de la finance et de l’entrepreneuriat.

Principal baromètre des rémunérations au Maroc, TRS fournit annuellement depuis 23 ans une base d’information riche sur les pratiques de rémunération du marché et sur les composantes salariales.

Il met en perspective les dernières tendances de rémunération au Maroc sur la base des réponses de 166 entreprises participantes, qui représentent différents secteurs-clés de l’économie du royaume, pour un total de 28 000 titulaires.

Cette année encore, les rémunérations ont évolué à la hausse avec un taux d’augmentation annuel moyen qui s’est établi à plus de 4% sur les 3 dernières années.

Ainsi, et en dépit d’une faible croissance économique, cette inflation salariale s’est fait remarquer par son rythme soutenu, le salaire fixe des cadres dirigeants et des managers ayant progressé de 4% annuellement au cours des trois ans.

Cette inflation ne s’accompagne toutefois pas d’une croissance de la productivité, mais elle est surtout liée à la rareté des talents et à la croissance de la demande en compétences plutôt qu’au rendement.

L’enquête a permis de relever que le salaire de base et les primes et indemnités garanties continuent à représenter la part écrasante de la rémunération globale des cadres, cadres supérieurs et cadres dirigeants.

Selon l’enquête, les métiers qui paient le mieux demeurent les fonctions supports, qui maintiennent leur positionnement en tête de classement, notamment les métiers de la finance, du marketing et des ressources humaines.

Les secteurs des High-Tech et pharmaceutique ont accordé les hausses salariales les plus importantes en 2018, ajoute l’enquête qui rappelle que les titulaires des diplômes étrangers sont mieux accueillis à l’embauche que les diplômés de l’enseignement national.

Les titulaires des diplômes étrangers bénéficient, en effet, d’un premium salarial de 10 à 20 points, explique M. bises, mais, a-t-il poursuivi, pour ce qui est de l’évolution du salaire, la prime au diplôme étranger s’estompe à moyen terme. Les meilleures progressions au bout de trois ans d’exercice ont été enregistrées chez les ingénieurs, et ce, quelle que soit l’origine du diplôme, a-t-il fait observer.

Rédaction Infomédiaire