Le Maroc a été classé à la première place dans la région du Maghreb en matière d’inclusion économique des femmes, selon le nouvel indice de la Banque Mondiale présenté dans le rapport « Les Femmes, l’Entreprise et le Droit 2019 : Une décennie de réformes ».

 

Ce nouvel indice évalue les étapes importantes de la vie professionnelle d’une femme, du premier emploi à la pension de retraite, ainsi que les protections juridiques associées à chacune de ces étapes.

 

La liberté de circulation, la possibilité de créer une entreprise sans l’accord d’un tuteur, l’exercice de fonctions égales aux hommes et la protection contre le harcèlement sexuel, figurent principalement parmi les domaines mesurés par l’indice.

 

L’étude, qui couvre une période de 10 ans, révèle que les femmes tunisiennes ne bénéficient que de la moitié des droits des hommes (58%), ce qui les empêche d’accéder à l’emploi ou de créer une entreprise et de prendre des décisions économiques les plus adaptées pour elles et leurs familles.

 

La même source retient que plusieurs femmes continuent de se heurter à des lois et réglementations discriminantes à toutes les étapes de leur vie professionnelle : 56 économies (toutes régions du monde et tous niveaux de revenu confondus) n’ont adopté aucune réforme en dix ans pour améliorer l’égalité des chances entre les sexes.

 

« Les progrès sont là, mais ils sont encore trop lents, car 2,7 milliards de femmes se heurtent toujours à des obstacles juridiques qui limitent leurs options par rapport aux hommes », note l’étude qui précise que les six pays ayant obtenu la note maximale de 100 points sont la Belgique, le Danemark, la France, la Lettonie, le Luxembourg et la Suède.

 

IM