Abdelmounaïm Faouzi, Associé Gérant du Groupe Capital Consulting

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    Infomédiaire : Quels sont les domaines de compétence et d’activité de Capital Consulting ? Sur quelles fonctions portent les besoins de vos clients ?
     

    Abdelmounaïm Faouzi : Créé en 1998, notre Cabinet a connu une évolution significative en termes de taille, de marché et d’offres. En effet, avec 170 collaborateurs nous figurons sur la tête de liste des structures de services en Afrique. Nous avons des bureaux à Casa, Paris, Rabat et Dakar et très prochainement nous aurons des représentations à Alger et à Tunis. Nous intervenons sur 3 chapitres : Stratégie, Knowledge et les Technologies. Sur le premier, nous opérons sous la marque Capital Consulting, un cabinet de conseil organisé en 4 divisions : Gouvernement et collectivités territoriales, Banque de détail et Assurance, Industrie & Services et Télécommunication & Média. Pour le second, nous opérons sous la marque Capital Knowledge et nous offrons des services dédiés à la formation, le conseil en RH et la Conduite du changement. Pour le dernier chapitre, nous opérons avec les marques Archos Technolgy et Urbasoft respectivement dans les domaines du développement informatique et sur les sujets de géolocalisation.
     

    Infomédiaire : Comment pouvez-vous présenter le secteur du conseil au Maroc ?
     

    Abdelmounaïm Faouzi : C’est un secteur en plein essor qui a profité de l’ouverture économique du pays et de l’installation des grandes enseignes mondiales. Durant les 10 dernières années, il y’avait une volonté des gouvernements successifs de solliciter les services de ce secteur pour définir les stratégies et construire les feuilles de route permettant d’accélérer le développement, de stimuler la croissance et d’orienter l’effort de l’Etat. C’est une dynamique qui a profité aux acteurs et qui a permis au pays de disposer d’un secteur avec des acteurs locaux ayant un niveau de rang mondial. C’est une distinction à l’échelle des pays de la région. Ce secteur est appelé à jouer un rôle plus important dans les années à venir avec la réorientation de la commande publique qui ne manquera pas de le solliciter sur les modalités opérationnelles de déploiement, l’accompagnement de l’appropriation, l’adaptation des différents projets aux contextes des régions et la simplification des procédures engageant les citoyens, les entreprises et les services de l’administration.
     

    Infomédiaire : Quelles sont les conséquences de la conjoncture économique et financière sur le secteur du conseil ?
     

    Abdelmounaïm Faouzi : La taille des cabinets fera, à mon avis, la différence. Ceux qui auront su diversifier leur offre et s’intégrer autour de la chaîne de valeur seront plus agiles pour la traversée des années de crise. Au Maroc, à l’instar de ce à quoi nous avons assisté en 2008, je pense que le secteur va voir sa croissance ralentir mais rester toutefois à 2 chiffres.
     

    Infomédiaire : Selon vous, y’a-t-il des secteurs au Maroc particulièrement porteurs aujourd’hui ?
     

    Abdelmounaïm Faouzi : Je pense particulièrement aux secteurs de la logistique, de la distribution et de l’économie numérique. Pour le secteur du conseil et des technologies de l’information, la commande publique restera un levier de régulation et un moteur de croissance. A ce titre, j’espère que la nouvelle équipe gouvernementale sera consciente et attentive pour adapter les règles d’achats et les critères de choix des prestataires.