Infomédiaire Maroc – Le président de la chambre des députés, Habib El Malki, serait convoqué comme des journalistes marocains (Quid, Challenge, Le360…) par la justice française en vue de sa mise en examen dans le cadre d’une plainte pour diffamation déposée à Paris par l’ex-capitaine Mustapha Adib, à en croire le site français Atlasinfo qui cite une source judiciaire française. ‘‘Les poursuites engagées contre El Malki (3ème personnalité dans la hiérarchie marocaine) seraient justifiées par le fait qu’il était directeur du quotidien Libération dans lequel l’article incriminé était paru en 2014’’.

 Or, toujours selon la même source, El Malki n’avait pris ses fonctions de directeur du journal édité par l’Union socialiste des forces populaires (USFP) qu’en janvier 2015, soit plusieurs mois après la publication de l’article. Et si Habib El Malki aurait ‘‘choisi la discrétion absolue dans le règlement de cette affaire qui touche à la souveraineté du Maroc, il n’en demeure pas moins que c’est un véritable affront’’, ajoute la même source.

 A noter que le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, aurait convoqué le juge de liaison près de l’ambassade de France à Rabat pour ‘‘protester contre cette cascade de convocations qui bafoue la convention judiciaire entre les 2 pays’’, indique la même source. Par ailleurs, selon Le360 (concerné par cette affaire), un haut responsable au ministère français de la Justice aurait reçu, ce mardi 4 septembre à Paris, le magistrat de liaison marocain avec la France pour ‘‘présenter des excuses’’ quant à l’envoi de ces convocations. A suivre !

 

IM