La gestion de la pandémie de Covid-19 a montré la robustesse, la rapidité et la capacité du Maroc à innover, affirme l’ambassadeur du Maroc en Australie, Karim Medrek.

« C’est dans ces moments que les réels leaders apparaissent et transmettent une énergie positive malgré toutes les difficultés. La gestion de la pandémie a montré la robustesse, la rapidité et la capacité du Maroc à innover », écrit Medrek dans une Tribune publiée par le journal australien en ligne « Sydney Sun », intitulée « le Royaume du Maroc : une vision pour l’avenir », à l’occasion de la célébration du 22ème anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres.

La réponse du Royaume à la pandémie a été « guidée par la vision Royale qui repose sur l’anticipation, la proactivité et la primauté de la santé du citoyen », souligne-t-il. Le diplomate fait savoir, à cet égard, que le Maroc a complétement vacciné plus de 10 millions de personnes, soit 30% de la population, relevant que pour atteindre son autonomie médicale, le Royaume a signé des accords avec deux géants de l’industrie pharmaceutique pour produire les vaccins anti-Covid19 en vue d’atteindre son autosuffisance et pour les besoins du continent africain.

Le Maroc a vu en la crise sanitaire une invitation à des transformations nécessaires, malgré toutes les difficultés engendrées par la propagation de la pandémie, indique-t-il.

Depuis mars 2020, le monde vit dans un monde où « l’incertitude devient la règle » et fait face à une crise multidimensionnelle, enchaîne Medrek, ajoutant que les dirigeants ont été obligés de réajuster leurs politiques afin de surmonter les défis que cette crise a permis d’identifier. Pendant cette période de doute, le Maroc a établi un état des lieux exhaustif, affirme-t-il, rappelant qu’au cours de ces deux dernières décennies, le Maroc a fait du développement humain et social, de l’égalité et de la justice sociale au profit de tous les Marocains « sa principale priorité ».

Dans le même contexte, le diplomate met en avant les projets sociaux, notamment la généralisation de la couverture sociale, les allocations familiales, l’indemnisation de la perte d’emploi et les régimes de pension.

Le Roi a souligné que les effets du progrès doivent bénéficier à toutes les couches de la société marocaine, rappelle-t-il, soulignant qu’il était indispensable de repenser le modèle de développement et de le mettre en adéquation avec les évolutions qu’a connues le Royaume.

Il relève, à cet égard, la mise en place de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) pour accélérer la transition vers un nouveau modèle de développement qui renforcera le capital humain, « levier de l’égalité des chances et vecteur crucial de la compétitivité du pays ».

A cette occasion qui coïncide avec le 45ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et l’Australie, Medrek affirme que le Maroc, qui a toujours opté une approche de partage, d’interaction et de dialogue dans toutes ses relations, a multiplié et diversifié ses partenariats et développé une « diplomatie crédible et transparente », qui agit en faveur de la stabilité et de la sécurité de la région et du continent.

Malgré la distance géographique, le Maroc et l’Australie connaissent une dynamique de coopération sans précédent, se réjouit Medrek, se félicitant que les relations entre les deux pays aient « atteint un haut niveau de maturité ».

La détermination politique affichée durant ces quatre décennies et demie et l’élan de coopération entre les deux pays, notamment depuis l’ouverture de l’ambassade d’Australie à Rabat en 2017, permettraient d’élargir la coopération à de nouveaux domaines, soutient-il.

Au-delà de leurs liens bilatéraux, le Maroc et l’Australie ont une convergence de vues sur diverses questions régionales et internationales, jouant un rôle économique de premier plan dans leurs régions respectives, poursuit Medrek. « Malgré tous les défis auxquels elle peut être confrontée, la relation maroco-australienne continue d’aller de l’avant et dans la bonne direction », conclut le diplomate marocain.