L’adhésion du Maroc au protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits politiques et civils et au protocole facultatif à la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes constitue un événement majeur en matière des droits de l’Homme et une étape phare dans la grande marche nationale dans ce domaine, a souligné vendredi la délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH).

 

Dans un communiqué, la DIDH a relevé que le Maroc a adhéré en date du 24 février 2022 au protocole facultatif se rapportant au pacte international relatif aux droits politiques et civils, adopté le 16 décembre 1966 à New York et au protocole facultatif à la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, adopté également à New York en le 6 octobre 1999, faisant savoir que les documents relatifs à l’adhésion du Royaume ont été déposés le 22 avril 2022 auprès du secrétaire général de l’ONU et entreront en vigueur pour notre pays le 22 juillet 2022.

 

Après l’achèvement des procédures liées à ce sujet, la DIDH exprime sa fierté quant à cette décision audacieuse qui constitue un événement majeur en matière des droits de l’Homme et une étape phare dans la grande marche nationale dans ce domaine marquée par des mutations profondes et des acquis importants, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI.

 

Le Maroc a ainsi occupé une position internationale privilégiée, dans un monde qui connaît dans plusieurs zones et régions des situations dramatiques et des défis difficiles en matière de protection des droits de l’Homme, a soutenu la même source.

 

Le Royaume confirme une fois de plus qu’il honore de manière renouvelée ses engagements internationaux en matière des droits de l’Homme, tel que décidé par la volonté au plus haut niveau de l’Etat et consacré par la Constitution, a souligné la même source, ajoutant que le Maroc poursuit avec volonté et détermination fermes son adhésion qualitatif au système international des droits de l’Homme et ses neuf principaux instruments.

 

L’adhésion aujourd’hui à ces deux protocoles facultatifs est un coup de pouce qui vient consolider le choix national constant consacré par les acquis et inaugure une nouvelle étape en matière d’interaction avec les mécanismes onusiens des droits de l’Homme, a poursuivi la même source.

 

Cette décision constitue aussi un soutien majeur à l’expérience marocaine dans le domaine des droits de l’Homme qui se poursuit à la faveur de l’intense action professionnelle et responsable marquée par une coordination institutionnelle entre les départements gouvernementaux, les institutions constitutionnelles spécialisées et les institutions sécuritaires concernées, notamment en ce qui concerne l’interaction sérieuse avec les travaux minutieux et complexes de certains mécanismes et procédures des Nations unies et en ce qui concerne la contribution à l’élaboration des rapports, objet des engagements du pays.

 

L’expérience nationale en matière de coordination institutionnelle dans le domaine des droits de l’Homme est sans nul doute appelée face à ce changement à relever les défis en vue d’honorer d’une manière idoine les engagements de l’Etat devant la communauté internationale, a indiqué le communiqué, assurant que la DIDH, à son tour, ne ménagera aucun effort pour assumer les rôles qui lui sont dévolus dans ce cadre.