La Chambre des Représentants a adopté à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) de l’année 2024, lors d’une séance plénière tenue ce jeudi.

Lors de cette plénière, présidée par Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, ce PLF a reçu l’aval de 87 députés et l’opposition de 31 autres, sans aucune abstention.

Les amendements ont porté essentiellement sur la réforme de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) qui sera menée selon une démarche progressive durant la période 2024-2026, l’impôt sur les sociétés (IS), l’impôt sur le revenu (IR), les mesures douanières, ainsi que sur d’autres mesures relatives à la révision des dispositions de l’article 6 du PLF concernant l’aide de l’État pour soutenir le logement et renforcer les ressources financières allouées au Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale.

En outre, la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, a souligné que le PLF 2024 comporte plusieurs mesures fondamentales, notamment la réaffectation des crédits qui étaient initialement alloués à certains programmes et services sociaux en vigueur, en particulier les programmes « Taysir » et « Un million de cartables », en plus du « Programme de soutien aux veuves » et le « Fonds de solidarité familiale ».

La ministre a noté que les ressources provenant de ces mesures seront consacrées au « Fonds de soutien à la protection sociale et à la cohésion sociale », qui concerne le financement de la protection sociale.

Ce PLF, a-t-elle poursuivi, prévoit des crédits d’un total de 25 milliards de dirhams (MMDH), marquant une augmentation record de 15 MMDH par rapport à l’année 2023, indiquant que le coût de ce chantier atteindra 29 MMDH annuellement à partir de 2026.