La ministre des Transports, de la mobilité et de l’agenda urbain, Raquel Sánchez, a coprésidé lundi, avec le ministre des Infrastructures et de l’eau, Nizar Baraka, la 43ème réunion du Commission mixte maroco-espagnole pour la liaison fixe à travers le Détroit de Gibraltar

Cette réunion s’inscrit dans le cadre des engagements pris lors du Haut sommet Maroc-Espagne les 1e et 2 février dernier, indiquent les médias espagnols.

«Cette rencontre a un sens particulier, puisqu’après quatorze ans, depuis Tanger en octobre 2009, nous allons donner une impulsion aux études d’un projet d’une importance géostratégique maximale pour nos pays et pour les relations entre l’Europe et l’Afrique», a indiqué dans une allocution prononcée au début des travaux de la session, la ministre espagnole du Transport, Mobilité et de l’Agenda urbain, Raquel Sanchez.

La ministre a affirmé qu’il s’agit là d’une nouvelle étape de relance de ce projet, lancé en 1981, soulignant que le plan d’action de cette relance comprend 2,3 millions d’euros de fonds européens destinés à mettre à jour les études liées au projet.

Par ailleurs, ladite réunion a également été l’occasion de valider les réalisations accomplies conjointement depuis 2009 par la société espagnole des études, Segecsa, et son homologue marocaine, SNED.

En vertu des conclusions du comité mixte, ‘’les deux parties encouragent la visibilité du projet et ont convenu d’aborder l’élaboration d’une stratégie globale et d’un plan de travail pour les trois prochaines années, qui pourraient inclure, entre autres, l’analyse de la faisabilité de la construction d’une galerie de reconnaissance pour identifier les caractéristiques géomécaniques’’, détaille la même source.

La réunion coïncide également avec la réactivation de la Secegsa, après plusieurs années sans dotation budgétaire significative, et la commande d’études pour analyser la faisabilité de la liaison fixe intercontinentale pour les télécommunications et le transport d’énergie, précise le ministère.

Dans ce sens, le Plan de récupération, de transformation et de résilience (PRTR), adopté par le gouvernement espagnol, inclut 2,3 millions d’euros de fonds européens pour mettre à jour les études liées au projet, rappelle la même source.