Infomediaire Maroc – « Nous allons annoncer dans quelques jours le dispositif qui sera mis en place pour promouvoir notre candidature », a déclaré le président du comité de candidature du Maroc pour la Coupe du monde 2026, Moulay Hafid Elalamy, dans une interview publiée par Jeune Afrique, notant que le gouvernement, le secteur privé ainsi que les spécialistes et les professionnels du sport vont serrer les rangs pour atteindre l’objectif.

Elalamy a rappelé que le Maroc est déjà engagé dans un vaste et ambitieux programme d’investissement dans les infrastructures et dans l’hôtellerie qui répond en 1er lieu aux besoins de la population marocaine et à ses aspirations.

Le Maroc dispose d’une dizaine d’aéroports internationaux modernes, répondant aux normes en vigueur dans les pays développés et son infrastructure routière est comparable à celle que l’on trouve en Europe, que ce soit au niveau des autoroutes ou des doubles voies, a-t-il relevé, ajoutant que la 1ère ligne rapide (LGV) sera opérationnelle dans 2 à 3 mois. D’autres lignes reliant Casablanca à Marrakech, Fès à Oujda sont budgétisées et seront prêtes pour 2026, a expliqué Elalamy.

S’agissant de la santé, le Maroc dispose déjà d’un maillage en CHU qui quadrille le pays, a-t-il indiqué, précisant que chaque ville qui accueillera le Mondial 2026 sera dotée d’un CHU couvrant les besoins de sa population et celle de sa région.

« Nous proposons également des stades modulaires qui vont continuer à fonctionner après le Mondial », a-t-il fait savoir, assurant qu’il n’y a pas de risque que le Maroc succombe au syndrome des « cathédrales dans le désert », dont ont été victimes des pays qui ont accueilli la Coupe du monde ou les Jeux olympiques. « Aucun dirham ne sera dépensé s’il ne peut servir in fine à la population », a insisté Elalamy, notant que le Maroc est un pays émergent qui a des besoins en infrastructures dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du sport.

Rédaction Infomediaire.