La seconde édition de l’ »Africa Blockchain Conference » se tiendra les 3 et 4 juillet prochain à Kampala sous le thème : « Préparer l’Afrique à la quatrième révolution industrielle ».

Plus de 3.000 experts d’Afrique et du monde seront attendus à ce conclave africain qui vise à faire de la technologie des « chaînes de blocs » ou blockchain, un levier de développement pour l’Afrique, a annoncé le commissaire en charge des TIC au ministère ougandais des Technologies de l’information et de la communication, Julius Torach.

« L’Ouganda a manifesté sa disposition à adopter la blockchain pour améliorer l’efficacité de plusieurs secteurs stratégiques pour le pays, notamment l’administration publique », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse, ajoutant que Kampala accueillera cette conférence pour apprendre davantage de cette technologie qui a un fort impact sur la bonne gouvernance et la transparence.

La Blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations sans organe de contrôle qui permet à plusieurs acteurs dans un réseau business d’effectuer des transactions sans système central ni de transactions duales.

« Le système blockchain assure la finalité, la provenance, et l’authenticité des données enregistrées (…) c’est une technologie transformatrice », note les organisateurs de l' »Africa Blockchain Conference » dans un communiqué.

Au menu de cet évènement de deux jours, figurent notamment des ateliers thématiques et des conférences-débat sur « le développement de la blockchain en Afrique », « les futurs usages de la blockchain », « le champ d’exploration de la blockchain » et « l’Afrique à l’ère de la quatrième révolution industrielle ».