Après avoir porté devant la quatrième commission de l’Assemblée générale de l’ONU, l’affaire Ahmed El Khalil, un ancien dirigeant du ‘‘Polisario’’ disparu depuis 2009, l’avocat français Me Hubert Seillan, compte saisir la Cour pénale Internationale (CPI) et le comité des Droits de l’Homme à Genève sur ce cas de disparition forcée jamais élucidé. Mandaté par la famille du disparu, dont deux de ses frères et deux de ses fils, Me Seillan, avocat à la Cour d’appel de Paris, a interpellé, récemment, la quatrième Commission au sujet du sort de son client Ahmed El Khalil, en charge du « dossier des droits de l’Homme et conseiller » auprès du chef du ‘‘polisario’’, arrêté le 6 janvier 2009 alors qu’il était en route pour intervenir à la faculté d’Alger sur les Droits de l’Homme où il comptait dénoncer certaines pratiques dans les camps de Tindouf, notamment des pratiques de malversation financière et d’atteinte aux droits de l’Homme. ‘‘Ahmed El Khalil était en dénonciation de l’appareil lorsqu’on l’a arrêté. Depuis, on ne l’a plus jamais revu’’, confie Me Hubert Seillan.