Le Chef du Gouvernement, Aziz Akhannouch a présidé, mercredi 30 novembre 2022 à
Rabat, la troisième réunion du Comité de Pilotage du Programme National d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Irrigation 2020-2027.

Cette réunion s’est déroulée, en présence de Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, Nadia Fettah, ministre de l’Economie et des Finances, Nizar Baraka, ministre de l’Equipement et de l’Eau, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable et de Abderrahim El Hafidi, Directeur général de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable.

La réunion a été consacrée à l’examen d’une série de projets de résolutions et de
recommandations, déclinées en 5 axes : le raccordement entre bassins hydriques, les projets de dessalement d’au de mer, les projets d’édification de barrages, les programmes de sensibilisation et les mécanismes de gouvernance.

En droite ligne des Hautes Orientations Royales, notamment celles contenues dans le
discours royal à l’occasion de l’ouverture de l’année législative, Aziz Akhannouch a
affirmé la volonté du gouvernement d’accélérer la mise en œuvre du Programme National
d’Approvisionnement en Eau potable et d’Irrigation 2020-2027, mettant l’accent sur la
rigueur et l’esprit de responsabilité dont fait preuve le gouvernement face à toutes les
formes de gaspillage et d’exploitation anarchique des ressources en eau.

Il a souligné que la garantie de la sécurité hydrique, au même titre que la sécurité
alimentaire, au profit de tous les citoyens, constitue un défi que le gouvernement est attelé
à relever afin de faire face au stress hydrique que connaît notre pays en raison des années
successives de sécheresse et de la raréfaction des ressources hydriques en surface comme
dans les nappes phréatiques. Ce programme a ainsi été entouré d’un intérêt particulier de la part du gouvernement, qui a veillé à l’accélération de son rythme de réalisation, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement des citoyens en eau potable, les projets d’interconnexion des bassins hydriques, ainsi que les projets de barrages, de dessalement de l’eau de mer et les projets de réutilisation des eaux usées retraitées.

La réunion a également été l’occasion d’examiner l’état actuel des ressources en eau dans
notre pays, le Royaume connaissant depuis 2018 la succession de quatre années de
sécheresse, ce qui a entrainé une régression des réserves en eaux de surface et au niveau
des nappes phréatiques.

Par ailleurs, la part individuelle en ressources hydrique a également régressé, passant de
2560 m3 par an en 1960 à 620 m3 en 2020, du fait de la diminution de la ressource hydrique et de la croissance démographique que connait notre pays.

Dans le cadre de ce programme national, le gouvernement s’emploie à prendre les
différentes mesures à même de remédier au retard constaté dans le déploiement d’un
certain nombre de projets, parallèlement au lancement des études relatives à de nouveaux
projets qui verront le jour à court et moyen termes.

Le gouvernement a veillé dans ce cadre à accélérer le rythme des investissements dans ce
domaine et à renforcer les crédits dédiés au programme qui passent de 115 à 150 milliards
de dirhams. Le gouvernement présentera devant le Roi, Mohammed VI l’ensemble des projets devant être mis en œuvre, qui sont de nature à alléger l’impact du stress hydrique sur les citoyens, en assurant la continuité de leur approvisionnement en eau potable, et en mettant à disposition les ressources hydriques nécessaires aux activités agricoles et à l’irrigation.