Infomédiaire Maroc – Convaincue de la légitimité de défendre la production locale de PVC afin de construire une industrie chimique nationale forte, la SNEP a saisi le Ministère de l’Industrie de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie Numérique d’une requête de réexamen des droits antidumping en vigueur sur les importations de polychlorure de vinyle (PVC) en provenance des Etats-Unis d’Amérique.

 

Après examen de cette requête, le Ministère a décidé, en date du 12 décembre 2018, l’ouverture d’une enquête de réexamen des mesures antidumping en vigueur sur les importations de PVC arrivant à expiration le 26 décembre 2018. A travers cette requête, la SNEP anticipe la réapparition du dumping et se prémunit contre les dommages que peut causer cette pratique nuisible à son activité.

 

Instaurés en 2013 pour une durée de 5 ans, les droits antidumping sur le PVC en provenance des États-Unis sont la conclusion d’une enquête ayant révélé l’existence d’une marge de dumping1 variant entre 22,9% et 56,2% de la part des producteurs exportateurs américains.

 

Loin d’être un cas isolé dans le paysage de l’industrie chimique au niveau mondial, la défense de la production locale de PVC est portée par plusieurs pays dont l’industrie subit des importations à des prix abusivement bas.

 

L’importance stratégique de cette industrie incite ces pays, à l’instar du Maroc, à se prémunir contre les pratiques abusives de certains acteurs.

 

La reconduite des mesures antidumping devraient contribuer à créer davantage de valeur ajoutée pour l’ensemble de l’industrie nationale, avec des retombées positives sur ses différentes parties prenantes.

 

Ces mesures confortent également la SNEP dans sa stratégie de développement visant à augmenter ses capacités de production, à améliorer sa compétitivité et ce grâce à un effort soutenu de Recherche & Développement et une meilleure efficacité opérationnelle.

Rédaction Infomédiaire