L’actuel président du Comité international olympique (CIO), l’Allemand Thomas Bach, qui dirige l’instance depuis 2013, sera seul en lice en mars prochain pour briguer un second mandat, a annoncé le comité mardi après la clôture des candidatures.

Champion olympique de fleuret par équipes aux JO de Montréal en 1976, l’avocat de 66 ans sollicitera sa réélection pour quatre ans lors de la 137e session du CIO, programmée à Athènes du 10 au 12 mars 2021.

Il s’agira nécessairement de son dernier mandat, selon les statuts du CIO: le patron de l’instance olympique est élu pour huit ans par les 104 membres de l’organisation, à bulletin secret, mais ne peut être reconduit qu’une fois pour une durée réduite de moitié.

La fin de son dernier mandat a surtout été agitée par la pandémie de Covid-19, qui a contraint le CIO à reporter fin mars sa grand-messe olympique pour la première fois en temps de paix.

Les JO de Tokyo, initialement prévus à l’été 2020 et censés symboliser la reconstruction du pays après le tsunami de 2011, ont été décalés à 2021 et leur organisation reste un casse-tête financier et sanitaire.

Neuvième président du CIO, Thomas Bach s’était lancé dans la politique sportive en devenant porte-parole des athlètes d’Allemagne de l’Ouest pour pouvoir disputer les Jeux de Moscou en 1980.

Entré au CIO en 1991, élu vice-président en 2000, Thomas Bach avait eu besoin de deux tours de scrutin en 2013 pour succéder au Belge Jacques Rogge lors d’une session à Buenos Aires, face à cinq rivaux, dont la légende ukrainienne du saut à la perche Sergueï Bubka.

Pour leur réélection, les présidents du CIO bénéficient du système de cooptation des membres de l’instance: environ la moitié (55) des électeurs du futur président ont intégré l’organisation depuis 2014, sous son égide.