Les compagnies de transport marocaines souffrent de l’impact induit par les refus de visas Schengen. Cet état de fait, le parti istiqlalien a décidé de s’y attaquer en adressant récemment une question orale au ministre des Affaires étrangères, à la Chambre des représentants.

Le député Jamal Diwany a ainsi interpellé Nasser Bourita à propos du nombre important de compagnies opérant dans le transit terrestre de marchandise qui ont vu leur activité baisser du jour au lendemain. Le ministère du transport devrait augmenter le nombre de bureaux pour le dépôt et le traitement des demandes de visas au sein du royaume, a préconisé Diwany.

« De nombreuses compagnies de transit à Agadir se retrouvent face au risque de faire faillite, au vu des obstacles liés à l’obtention de visas auprès des services consulaires espagnols, en l’absence d’un guichet dédié pour traiter leurs demandes à l’image de ce qui se fait à Tanger », a avancé le député.

Sur ce sujet, Nasser Bourita a expliqué que son département ne cesse de se mobiliser pour « faciliter l’obtention de rendez-vous, réduire la complexité des procédures et préserver la dignité des demandeurs de visa ».

Par ailleurs, il est à noter que le Maroc figure parmi le top 5 des pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) où le rejet des demandes de visa est élevé. Selon les données de la plateforme Schengen Visa Info, 119.346 demandes ont été refusées au titre de l’année 2022 pour les demandeurs marocains, marquant une progression de 15 % en ce sens.