Une convention visant l’amélioration de la bancarisation des artisans et leur accompagnement pour l’inscription à l’assurance maladie obligatoire (AMO) a été signée, lundi à Rabat, par le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie sociale et solidaire, le groupe Attijariwafa bank, la Maison de l’artisan et la Fédération des chambres de l’artisanat.
Paraphée par la ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire, Fatim-Zahra Ammor, le Président Directeur Général du groupe Attijariwafa Bank, Mohamed El Kettani, le Directeur général de la Maison de l’artisan, Tarik Sadik, et le Directeur de la Fédération des chambres de l’artisanat, Abdelhakim Hilali, cette convention permettra de mette en place une offre de services spécifique en faveur de 360.000 artisans inscrits au Registre national de l’artisanat (RNA) pour favoriser leur adhésion au chantier de l’AMO.
En vertu de cette convention, les artisans bénéficieront de plusieurs services packagés avec des conditions préférentielles offertes aussi bien par le groupe Attijariwafa bank que par sa filiale Wafacash.
Dans ce sens, les artisans profiteront d’un dispositif spécifique pour la facilitation du processus de paiement de la cotisation à l’AMO, une offre qui inclut également un dispositif d’accompagnement non financier gratuit à travers « Dar Al Moukawil ».
De même, le ministère du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et solidaire, la Maison de l’artisan et le groupe Attijariwafa bank ont convenu de mettre en place des solutions financières et non financières d’accompagnement des artisans exportateurs.
S’exprimant à cette occasion, Ammor a indiqué, dans une déclaration à la presse, que cette convention permettra aux artisans d’accéder aux services bancaires à des conditions préférentielles, et leur permettra également de cotiser, et recevoir leurs remboursements de l’AMO de manière plus aisée.
Elle a également souligné que la convention donnera lieu à la structuration du secteur, qui représente 7% du produit intérieur brut (PIB), de manière à ce qu’il devienne plus compétitif aux niveaux national et international, et permettra aussi aux artisans d’accéder de manière beaucoup plus facile aux marchés internationaux.