La compagnie aérienne américaine United Airlines a averti mercredi ses employés que des avis de licenciement seraient envoyés à 36.000 employés, soit environ 45% de ses effectifs américains, d’ici octobre, sur fond de la crise du secteur des voyages due à la pandémie de coronavirus.
« Compte tenue de la récente résurgence de cas de COVID-19 à travers le pays, il est de plus en plus probable que la demande de voyages ne reviendra à la normale qu’après qu’un traitement ou un vaccin soit largement disponible », écrit la société dans une note de service reprise par la presse.
La demande de voyages en avion a chuté au milieu de la pandémie de coronavirus. Malgré un léger rebond par rapport à ses creux d’avril, la capacité prévue de United Airlines pour juillet est en baisse de 75% par rapport à la même période l’an dernier, selon la note. La capacité prévue pour août sera en baisse de 65% par rapport à l’année dernière, ajoute la même source.
« La réalité est que United ne peut tout simplement pas continuer à son niveau de paie actuel après le 1er octobre dans un environnement où la demande de voyages est si déprimée », ajoute la note de service.
L’entreprise a déclaré à ses employés qu’elle était en mesure d’éviter les licenciements en réduisant les coûts et en mobilisant des capitaux, mais les dirigeants pensaient depuis des mois que ses effectifs étaient trop importants pour répondre à la demande.
Tout le monde qui reçoit un avis ne sera pas concerné mis à pied, selon la note. L’entreprise s’attend à ce que certains licenciements soient compensés par « une participation accrue aux programmes volontaires nouveaux et existants ainsi que des discussions continues avec nos partenaires syndicaux sur les moyens créatifs d’aider à réduire les départs ».