Le Parlement britannique a donné vendredi son soutien initial à l’accord sur le Brexit, négocié par le Premier ministre Boris Johnson avec l’Union européenne (UE).

Le texte a été approuvé avec 358 pour et 234 contre en deuxième lecture par la Chambre des communes où le dirigeant conservateur dispose d’une confortable majorité, à l’issue des élections législatives anticipées du 12 décembre.

Suite à ce premier vote des députés britanniques, le processus d’adoption de l’accord de retrait devrait s’achever après les fêtes de fin d’année, avec des débats plus détaillés à Westminster à partir du 7 janvier et une adoption finale espérée par gouvernement dès le 9 janvier.

Après l’assentiment de la Reine Elizabeth II, ce sera ensuite au tour du Parlement européen de ratifier le texte pour ouvrir la voie à un sortie du Royaume-Uni de l’UE le 31 janvier.

L’accord sur le Brexit prévoit une période de transition jusqu’à fin 2020, prolongeable jusqu’à deux ans, afin d’éviter une rupture brutale, si les deux parties n’arrivent pas à conclure, dans ce laps de temps, un accord sur leur future relation commerciale.

Pour que cette période de transition, pendant laquelle les Britanniques continueront d’appliquer les règles européennes, soit étendue, Londres doit en faire la demande avant le 1er juillet 2020. Boris Johnson a toutefois déjà laissé entendre qu’il comptait interdire légalement toute extension de cette période de transition.

Les dirigeants européens, réunis en sommet la semaine dernière à Bruxelles, avaient de leur côté réaffirmé leur attachement à établir un partenariat étroit avec Londres après le Brexit, soulignant, toutefois, que les relations futures devront « reposer sur un équilibre entre droits et obligations et assurer des conditions équitables »