La Bourse de Casablanca, dans la continuité de son plan de développement durable et de ses initiatives environnementales, a signé la charte Qualit’Air, mise en place par la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

« Après la mise en place il y a quelques jours d’une nouvelle méthodologie pour son indice phare masi.esg, la Bourse de Casablanca signe la charte qualit’Air dans l’objectif de se mobiliser davantage et de mobiliser son écosystème en faveur de la protection de l’environnement et du financement vert », indique un communiqué de la Bourse.

Les enjeux économiques étant intimement liés aux enjeux environnementaux, la Bourse de Casablanca ambitionne, à travers la signature de la charte Qualit’Air, de mobiliser son écosystème, notamment les entreprises cotées en faveur de la décarbonation et du financement vert.

En adhérant à la Charte Qualit’Air, la Bourse de Casablanca prend cinq engagements majeurs, particulièrement en ce qui concerne l’évaluation et la réduction des émissions de gaz à effets de serre, ainsi que la sensibilisation et l’incitation de son écosystème à réaliser des actions en faveur du climat.

La Bourse de Casablanca s’est d’ores et déjà engagée dans la démarche de sensibilisation de son écosystème. En effet, elle a organisé, en marge de la cérémonie de signature de la Charte Qualit’Air, une conférence, en partenariat avec la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement et avec la CGEM sous le thème « Comment la décarbonation peut être un levier de compétitivité et de croissance pour les entreprises ».

Créée en 1929, la Bourse de Casablanca se positionne parmi les principales places en Afrique. À fin 2022, elle comptait 76 sociétés cotées et sa capitalisation boursière a atteint 561 milliards de dirhams.

Depuis quelques années, la Bourse de Casablanca a renforcé son ouverture sur les places financières africaines, ainsi que ses relations avec les opérateurs du continent.