La dialogue social se poursuit. Mardi à Rabat, les représentants du gouvernement et du patronat étaient donc réunis, après l’entame d’un nouveau round, la semaine dernière, par des rencontres avec des délégations de l’Union marocaine du travail (UMT) et de l’Union générale des travailleurs au Maroc (UGTM). Ce round donc a été marqué mardi par un focus particulier sur les sujets du droit de grève et du Code du travail. « Aujourd’hui, il y a eu une discussion importante sur les réformes structurelles incluses dans l’accord signé l’année dernière », a déclaré  le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, dans une déclaration à la presse à l’issue d’une réunion du Chef de gouvernement avec la CGEM.

La grande particularité de l’accord liant le gouvernement, la CGEM et les centrales syndicales, consiste dans l’encadrement, pour la première fois, de nombreux sujets, dont le droit constitutionnel des travailleurs lié à l’exercice de la grève, ainsi que le Code du travail, a expliqué Sekkouri, ajoutant que les espoirs reposent sur ces deux réformes pour libérer les capacités du Maroc afin de soutenir l’emploi.

« Nous avons évoqué la situation difficile que vivent nos salariés dans ce contexte exceptionnel d’inflation », a indiqué Alj à l’issue de ladite réunion. « Nous avons également partagé avec le chef de gouvernement la situation économique difficile que vivent nos entreprises et les contraintes de renchérissement des matières premières, et autres intrants générés par ce même contexte inflationniste », a-t-il poursuivi.

Alj a émis le souhait d’accélérer les réformes législatives, notamment l’amendement de du Code du travail et la promulgation de la loi sur la grève pour accompagner d’une part, la mise en place de la charte d’investissement et améliorer d’autre part, le climat des affaires « qui sont nécessaire à la sauvegarde du tissu économique et à la promotion de l’emploi.

Soulignons que le round d’avril du dialogue social se poursuivra par une rencontre avec une délégation de la Confédération démocratique du travail (CDT).