En réponse à une question orale sur les mesures entreprises pour préserver les ressources en eau dans le Royaume, posée par le groupe de la Confédération générale des entreprises du Maroc, lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, Baraka a relevé que 12.800 puits de cet inventaire sont fermés alors que 23.667 autres doivent être fermés.
Baraka a ajouté que son département travaille en coopération avec les services de la Conservation foncière en vue de réaliser un inventaire pour déterminer la profondeur et les utilisations de ces puits et pour mettre en place une carte hydrique permettant de connaître les potentialités des nappes phréatiques du Royaume.
Le ministère œuvre également, a-t-il poursuivi, sur une nouvelle approche en matière d’autorisation de forage de puits, évoquant, à cet égard, la création d’un système de guichet unique pour suivre et examiner les dossiers liés à l’utilisation du domaine public hydrique et d’obtenir les licences nécessaires dans des délais raisonnables n’excédant pas deux mois au plus tard.
Il travaille également pour le lancement d’une plate-forme électronique permettant aux usagers d’avoir les imprimés en vue de consulter les conditions du système de licences en vigueur, ainsi que pour créer une application informatique qui permet d’obtenir des licences de forage des puits dans le bassin du fleuve Bouregreg, en attendant sa généralisation au niveau national d’ici la fin d’année, a ajouté le ministre.
Des travaux sont en cours sur l’alimentation des nappes phréatiques par la construction de seuils et de barrages collinaire, ainsi que des travaux sur les « nœuds des nappes » dans un certain nombre de régions, telles que Berrechid, Errachidia (Boudnib et Meski) et Zagora. Ces nœuds permettront de rationaliser les cultures et de les modifier en fonction des capacités en eau.