Les tensions entre les écoles privées et les parents d’élèves semblent finalement se dissiper. Une lueur de consensus pointe à l’horizon. Une réunion majeure est prévue ce vendredi entre le ministère de l’Education nationale et les différentes parties prenantes, y compris les représentants des parents d’élèves pour la signature du contrat-type entre les écoles privées et les familles.
C’est ce vendredi, 8 septembre, que se tient une réunion importante entre le ministère de l’Education nationale, les représentants des écoles privées et ceux des parents d’élèves pour la signature du tant attendu « contrat-type » entres les écoles privées et les familles.

Il s’agit de la feuille de route qui régira désormais la relation entre les parents d’élèves et les établissements privés. Une série de clauses « minutieusement élaborées et consensuelles », explique la tutelle, faisant l’unanimité entre les deux parties y sont consignées.

Parmi ces dispositions, figure l’une concernant le transfert d’établissement à un autre se distingue particulièrement, suscitant l’enthousiasme du président de la Fédération Nationale des Associations de Parents d’Élèves au Maroc.
« Il était grand temps de régler ce problème majeur. Avant, et pendant longtemps, lorsqu’un parent ne pouvait plus honorer les frais de scolarité dans une école privée et souhaitait transférer son enfant vers le secteur public, l’école lui imposait avant tout de solder le crédit en suspens. Dorénavant, si les parents se trouvent dans l’incapacité de s’acquitter des frais de scolarité, ils pourront adresser une demande de désinscription à l’école. En l’espace de 72 heures, l’enfant devra être transféré vers une école publique à proximité de son domicile. Les parents et l’école pourront alors convenir d’un plan de remboursement du crédit, en toute concertation. L’essentiel est que l’enfant poursuive ses études » , se réjouit Noureddine Akkouri.

Autre point important: les assurances prennent également une nouvelle dimension. Désormais, en contrepartie du paiement de l’assurance pour leur enfant, les parents recevront un contrat détaillé.
De même, un règlement intérieur définissant les droits et devoirs de chaque partie a été établi. Il aborde des détails aussi variés que le style vestimentaire des écoliers, les heures d’entrée et de sortie de l’école…
Du côté de l’établissement scolaire, l’obligation de fournir un corps enseignant complet est désormais inscrite dans ce règlement. Si l’un des enseignants venait à manquer, une solution devrait être trouvée dans les plus brefs délais. Avant d’entrer en vigueur, ce règlement devra être validé par l’Académie Régionale de l’Éducation et de la Formation (AREF), puis signé par les parents.
Kenza Aziouzi