Le groupe va notamment fermer son site de Barcelone, qui emploie quelque 3.000 personnes, a annoncé jeudi le gouvernement espagnol qui a regretté cette décision.
Nissan a décidé aussi de réduire ses capacité de production en Amérique du Nord, mais sans fermer ses usines implantées dans cette région. Dans une déclaration à la radio nationale de l’Espagne (RNE), la ministre des Affaires étrangères, Arancha González Laya, a assuré que le gouvernement va chercher des moyens pour maintenir l’emploi et trouver une « solution alternative ».
La perte nette annuelle du groupe s’est élevée à 671,2 milliards de yens (5,7 milliards d’euros), bien supérieure à ses prévisions car amplifiée par des coûts de restructuration et des dépréciations, contre un bénéfice net de 319 milliards de yens en 2018/19.
Il s’agit de la première perte nette annuelle du groupe depuis l’exercice 2008/2009, lorsqu’il était aux prises avec la crise financière mondiale.
L’Espagne est le deuxième constructeur de voitures de l’Union européenne derrière l’Allemagne. L’industrie automobile représente 10% de son PIB.