Dans un article sur l’industrie automobile au Maroc, l’hebdomadaire Jeune Afrique estime que, en dépit d’un SMIC presque deux fois plus élevé en comparaison avec des pays du voisinage et d’un foncier assez coûteux, les « industriels plébiscitent le Maroc pour sa politique libérale (le pays n’impose pas de capitaux locaux), pour ses aides publiques (jusqu’à 10% des projets), mais surtout pour son volume de production ».

Avec l’usine PSA et celle de Renault à Tanger et à Casablanca, le Royaume devrait produire plus de 700 000 véhicules par an à l’horizon 2022 – dont 90% pour l’export – et ainsi devenir le numéro 1 sur le continent africain, relève-t-on.

A cela s’ajoute le marché des usines automobiles européennes, directement reliées par la route grâce à un ferry traversant le détroit de Gibraltar (près de 300 000 semi-remorques par an), note « Jeune Afrique », ajoutant que « c’est au Maroc que se presse désormais le gotha mondial des équipementiers, de même que celui des ingénieristes, comme le Français Altran ».