La présence de Brahim Ghali en Espagne pour de supposées « raisons humanitaires » a replongé la population des Îles Canaries dans l’un des épisodes les plus obscurs et les plus douloureux de son histoire.

 

En effet, de source bien informée, on apprend que les victimes des attentats terroristes perpétrés par le chef séparatiste, représentées par l’Association Canarienne des Victimes du Terrorisme (Acavite), ont dénoncé la non admission de la plainte déposée en 2012 pour des crimes de lèse-humanité et de génocide et l’absence de toute référence à ce sujet lors de la comparution le 1er juin dernier de Brahim Ghali.

 

Pour Acavite, Ghali est considéré comme l’auteur intellectuel et matériel et celui qui a ordonné le mitraillage, les assassinats, les enlèvements massifs, les blessures très graves et les disparitions de travailleurs et d’équipages en haute mer des Canaries de 1973 à fin 1986.

 

Des membres de l’Association déplorent que Ghali ait été traité en Espagne pour des raisons humanitaires alors que des citoyens espagnols ont été torturés et assassinés par l’organisation qu’il dirige, ajoutant qu’il s’agissait de victimes civiles.

Réclamant la reconnaissance des victimes canariennes du terrorisme, ils critiquent la complicité des partis politiques canariens avec le polisario et dénoncent même « une importante connivence médiatique ».

On apprend également que le père de la Présidente de cette Association, Lucía Jiménez, est une des victimes des attaques du polisario.