Le ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime du Développement Rural et des Eaux et Forêts a annoncé ce jeudi des mesures dédiées à la commercialisation de la production oléicole, priorisant l’approvisionnement du marché national.

« Dans l’objectif de valoriser la production nationale localement, d’assurer l’approvisionnement normal et régulier du marché national, de stabiliser les prix à la consommation à des niveaux normaux, d’assurer la viabilité et la pérennité de la filière oléicole (toute la chaine de valeur) et de contribuer à la sécurité alimentaire du citoyen marocain, le gouvernement a décidé de soumettre à licence l’exportation des olives à l’état frais ou réfrigéré, les olives transformées, l’huile d’olive et l’huile de grignons d’olives », indique le ministère dans un communiqué.

Cette mesure intervient conformément aux dispositions de l’article premier de la loi 13-89 relative au commerce extérieur, et interdit l’export, sauf sur autorisation, demeure valable jusqu’au 31 décembre 2024, précise la même source.

« A l’échelle internationale, la production prévisionnelle de l’huile d’olive est fortement impactée négativement par des conditions climatiques extrêmes, notamment, chez les pays méditerranéens. Cette situation prévalant sur le marché mondial n’est pas en faveur d’un développement harmonieux de la commercialisation de l’huile d’olive nationale », souligne le ministère.

A noter par ailleurs que la production prévisionnelle des olives (estimée à 1,07 millions de tonnes au titre de l’automne 2023), sur la base des prix en cours permettra, d’après le ministère, de générer un chiffre d’affaires en amont estimé à 7,4 milliards de dirhams (MMDH), soit une augmentation de 10% par rapport à l’automne 2022.

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