Le Parlement européen, le Conseil de l’UE et la Commission européenne sont parvenus à un accord politique pour rendre le futur système européen d’information et d’autorisation concernant les voyages (ETIAS) interopérable avec les autres systèmes d’information de l’UE, indique vendredi l’exécutif européen.

L’accord contribuera aux travaux que l’UE mène actuellement pour mettre en place un système de gestion des frontières extérieures « de pointe » et s’assurer que les systèmes d’information fonctionnent ensemble de manière intelligente et ciblée, précise même source.
Selon Margaritis Schinas, vice-président de la Commission chargé de la promotion du mode de vie européen, « il s’agit d’une étape essentielle pour mettre en place une union de la sécurité dotée de frontières extérieures solides, dans laquelle les agents des services répressifs, les garde-frontières et les agents des services de migration sur le terrain disposent des informations nécessaires plus rapidement et de manière plus systématique ».
Une fois l’ETIAS en place, les ressortissants de pays tiers exemptés de l’obligation de visa qui se rendront dans l’espace Schengen devront s’enregistrer et obtenir une autorisation avant leur voyage, note la Commission.
Grâce à ce système, ajoute-t-on, des vérifications concernant les voyageurs seront effectuées, avant leur déplacement, par recoupements dans les systèmes d’information de l’UE en matière de frontières, de sécurité et de migration, « ce qui permettra d’identifier à l’avance les personnes susceptibles de présenter un risque pour la sécurité ou la santé, ainsi que de vérifier le respect des règles en matière de migration ».
Après sa mise en place, l’ETIAS sera géré par les États membres, en étroite coopération avec l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes et Europol.