C’est dans un contexte de plus en plus inédit que s’ouvrira, vendredi prochain, la deuxième session de l’année législative. Une session qui contribuera à compléter le panorama du bilan annuel du mandat gouvernemental, mais qui intervient sur fond de flambée des prix des produits de première nécessité, de haut vigilance sur les équilibres financiers et de montée en gamme économique grâce à un effet de boost de l’investissement et de l’entrepreneuriat.

Sur la base de ces enjeux, donc, le parlement est appelé à faire preuve de grande réactivité, notamment en ce qui concerne le contrôle du travail gouvernemental et l’évaluation de l’efficacité des mesures entreprises afin de lutter contre les répercussions de la conjoncture socio-économique actuelle.

Mais là n’est pas la seule grande priorité de cette session du printemps, car d’autres sujets de grande importance seront aussi au menu, liés notamment à la mise en place du chantier de la protection sociale et de l’arsenal législatif devant l’accompagner, en particulier dans le secteur de la santé, ainsi que d’autres thématiques prioritaires. Ajoutons-y aussi le challenge du renforcement de la souveraineté sanitaire, énergétique et alimentaire nationale ou encore l’ouverture de certains chantiers législatifs clés comme la réforme du droit pénal, des procédures civiles et pénales, le code de la famille, la révision du code du travail et l’adoption d’une loi spécifique pour les syndicats, ainsi que le renforcement de la structure législative afin de favoriser la compétitivité économique citoyenne et la sécurité alimentaire.

Par ailleurs, l’expert a appelé à consolider le dynamisme des séances de questions /réponses parlementaires, sur le plan de la qualité des thématiques abordées, précisant que les séances de questions orales relatives à la politique publique menée par le gouvernement doivent être organisées afin d’engager une discussion profonde sur des sujets sur lesquels le gouvernement a émis des engagements, suscitant le contrôle du parlement et un suivi social, à l’instar de la protection et de l’élargissement de la classe moyenne, la réduction des inégalités sociales et territoriales ainsi que le renforcement de la transparence et de l’égalité des chances.

Pour certains experts, aussi, la session du printemps est l’occasion pour les comités d’observation de poursuivre la discussion autour des rapports d’observation, surtout ceux relatifs aux réseaux de distribution et de commercialisation des produits agricoles, afin de montrer des résultats et des propositions à l’opinion publique dans le but de renforcer les efforts gouvernementaux, tout en continuant à effectuer d’autres fonctions d’observation.