Une femme est décédée en Chine de la grippe aviaire « H3N8 ». La défunte avait été hospitalisée le 3 mars pour ce que l’on pensait au début être une pneumonie grave. La grippe aviaire H3N8 n’avait jusque-là jamais fait de victime humaine, depuis sa détection en 2002, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

L’OMS a indiqué dans un communiqué, tard dans la soirée du 11 au 12 avril, que le niveau d’alerte vis-à-vis du virus sera revu à la hausse. Celui-ci était considéré comme « faible à moyen » auparavant.

La situation serait sous contrôle pour le moment, l’OMS éloignant toute possibilité de contamination humaine en ce sens. La femme de 56 était répertoriée en tant que 3e cas humain infecté par le virus, les deux autres cas ayant été enregistrés l’année dernière en Chine.

L’OMS a indiqué que la « patiente avait des prédispositions multiples. Elle avait des antécédents d’exposition à la volaille vivante avant le début de la maladie, et des antécédents de présence de volatiles sauvages autour de son domicile ».

La piste la plus plausible quant à la contamination au virus reste la fréquentation d’un marché aux volailles vivantes, l’Organisation indiquant sur ce point que « la source exacte de cette infection reste à déterminer, de même que le lien entre ce virus et les autres grippes aviaires de type A (H3N8) qui circulent dans le milieu animal ».