Le gouvernement rwandais construira 18 sous-stations électriques dans les cinq prochaines années en vue de renforcer sa production énergétique, a annoncé le ministre rwandais des Infrastructures, Claver Gatete.

« Le Rwanda s’est fixé pour objectif de faire passer de 27 à 45 le nombre de sous-stations électriques d’ici 2024 dans le cadre de ses efforts visant à assurer une énergie suffisante et fiable pour tous », a-t-il déclaré, jeudi, lors de l’inauguration des sous-stations de Nzove et de Gahanga dans le district de Bugesera, situé dans l’Est du pays.

Le responsable a estimé que ces deux nouvelles sous-stations, d’une capacité respective de 16 et 19 mégawatts, devraient améliorer la qualité de l’approvisionnement en électricité dans la capitale, Kigali ainsi que dans le district de Bugesera.

« La mise en place de nouvelles stations nous permettra d’améliorer l’efficacité énergétique et de réduire les pertes énergétiques dans le réseau de distribution », a ajouté M. Gatete.

Le Rwanda vise à parvenir à un accès universel à l’énergie d’ici 2024, lequel pourrait être atteint grâce à une électrification en réseau et hors réseau, selon le ministère des Infrastructures.

D’après les chiffres du ministère, l’énergie hydroélectrique représente 42% des sources énergétiques totales du Rwanda, l’énergie thermique 31%, l’énergie solaire 5% tandis que le méthane représente environ 14%.