Ils sont réputés pour remplacer le goût du sucre, lorsque ce dernier ne peut -ou ne doit- pas être consommé. Toutefois, les édulcorants artificiels ne sont pas sans méfaits, ont plusieurs fois signalé les experts.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) est aujourd’hui formelle: Dans une directive publiée lundi 15 mai, l’OMS alerte à propos de « l’utilisation des édulcorants sans sucre, [qui] ne confère aucun avantage à long terme dans la réduction de la graisse corporelle chez les adultes ou les enfants ».

Rappelant que les édulcorants les plus consommés sont l’acesulfame potassium, l’aspartame, l’advantame, les cyclamates, le néotame, la saccharine, le sucralose, la stevia et ses dérivés, l’OMS indique cette recommandation est valable pour leur utilisation dans des produits de consommation et ceux qui sont vendus séparément pour « sucrer » les aliments.

L’organisation ajoute que ces édulcorants artificiels peuvent même « avoir des effets indésirables potentiels » liés à leur utilisation à long terme « tels qu’un risque accru de diabète de type 2, de maladies cardio-vasculaires et de mortalité chez les adultes ».

En septembre dernier, des travaux de recherche scientifique concernant près de 100.000 volontaires avaient suggéré que les plus gros consommateurs d’édulcorants ont un risque accentué de près de 10 % de subir une pathologie cardio-vasculaire, par rapport à ceux qui n’en consomment pas.

D’autres études affirment que la consommation de ces « faux sucres » augmente le risque de développer des cancers et des troubles métaboliques.