L’université belge UCLouvain vient de dévoiler les résultats d’une première étude pilote menée chez l’humain afin d’observer l’impact de la bactérie dite « Akkermansia » (ingestion durant 3 mois), notamment sur la réduction des facteurs de risques cardiovasculaires.

Cette étude, conduite par des scientifiques relevant de l’UCLouvain (Université catholique de Louvain), fait suite à une autre menée par la même équipe de recherche qui a découvert en 2007 les effets de la bactérie intestinale « Akkermansia muciniphila » sur l’obésité et le diabète de type 2 chez la souris, avant de montrer dix ans plus tard que l' »utilisation de cette bactérie sous forme pasteurisée entraîne, toujours chez la souris, une protection encore plus importante que la bactérie vivante vis-à-vis de différents facteurs de risques de maladies cardiovasculaires comme la résistance à l’insuline, l’hypercholestérolémie ou encore le stockage des graisses ». Et suite à ces découvertes, l’équipe de l’UCLouvain, en collaboration avec les Cliniques universitaires Saint-Luc (centre hospitalier universitaire de Bruxelles), a élaboré une étude clinique pour administrer la bactérie à l’humain, indique un communiqué de l’université belge.