La Banque Islamique de Développement (BID) a approuvé sa contribution de 3 millions de dollars au Fonds pour les infrastructures en Somalie (SIF) qui est géré par la Banque africaine de développement (BAD), en vertu d’un accord signé, mercredi à Marrakech, entre les deux institutions.
Cet accord a été paraphé par Mansur Mukhtar, vice-président à BID, et Nnenna Nwabufo, adjointe du directeur général pour la gestion globale des opérations du bureau régional de l’Afrique de l’Est à la BAD, en marge de la 44ème réunion annuelle de la BID.
« C’est une importante initiative qui vise à soutenir la Somalie dans ses efforts de développement des infrastructures ainsi que de la restauration des services sociaux de base », a dit M. Mukhtar dans une déclaration.
Se félicitant de cette contribution de la BID à ce fonds, le vice-président a souligné que la Somalie a réalisé un progrès notable en matière de lutte contre l’insécurité et les conflits. Il a, en outre, relevé que le gouvernement somalien a consenti des efforts colossaux pour instaurer des réformes économiques à même d’améliorer les conditions de vie de la population.
Pour sa part, Nwabufo a noté que la BAD a investi 50,6 millions de dollars dans le SIF qui a reçu des contributions de plusieurs pays, en particulier le Royaume-Uni et l’Italie.
« Nous soutenons la Somalie pour mettre en place un institut pour l’énergie afin de développer ce secteur et pour investir davantage dans la construction des routes », a-t-elle poursuivi, se réjouissant du partenariat BID-BAD.
Organisée du 03 au 06 avril courant sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, la 44è réunion annuelle du Groupe de la Banque Islamique de Développement traite de la thématique de « la transformation dans un monde en mouvement : un cheminement vers les Objectifs Durables de Développement ».
Cette thématique incarne la nouvelle stratégie portée par la banque pour la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). A cet effet, seront décortiqués les quatre piliers essentiels du plan quinquennal de la BID, à savoir « les partenariats public-privé », « la science, la technologie et l’innovation », « la chaîne de valeurs mondiale » et « la finance Islamique ».
