La Chambre des représentants a ouvert ce vendredi les travaux de la deuxième session de la deuxième année législative au titre de la onzième législature dans un contexte national marqué par des défis économiques et sociaux qui planent sur l’agenda de l’institution législative.

Dans son discours d’ouverture de la session, le président de la Chambre Rachid Talbi Alami a mis l’accent sur le contexte conjoncturel qui a marqué le déroulement de la première session, mais aussi sur les défis qui attendent les deux chambres du parlement au cours des prochains mois.

Les pouvoirs législatifs et exécutif doivent œuvrer pour capitaliser sur les acquis en matière d’opérationnalisation des recommandations actées, en ce qui concerne le redressement des dysfonctionnements détectés dans les différentes stratégies, a-t-il souligné. Et d’insister sur la nécessité de tirer profit de l’apport des missions exploratoires parlementaires, dans le cadre d’un travail étroit avec l’Exécutif, pour le déploiement de mesures pratiques.

Sur la liste des leviers que le parlement devra absolument activer durant le prochain cap, figure notamment la nécessité de renforcer les discussions des rapports préparés par les groupes de travail thématiques.

Par ailleurs, Talbi Alami a rappelé l’ampleur des chantiers à abattre durant cette session, soulignant qu’il s’agit d’un « programme de travail chargé, qui doit être réalisé avec l’efficience et l’optimisation requises ». Il faudrait aussi « que nous interagissions avec les préoccupations de l’opinion publique et que nous passions de l’étape de la détection et du diagnostic à celui de l’exécution ».