A l’aune d’une clôture mémorable, et sous les applaudissements incessants des festivaliers, Jazzablanca Festival se réjouit d’avoir entamé une nouvelle étape de son histoire.
Le temps de trois merveilleuses soirées, à Anfa Park et à la Place des Nations Unies, Jazzablanca n’aura cessé de surprendre de par son renouvellement et son intensité.
Ce dimanche 3 juillet, alors que la 15ème édition touchait à sa fin, la beauté, l’ampleur et la puissance du festival ont confirmé que le nouveau pari de Jazzablanca a été tenu : un grand retour après deux ans d’absence, avec la promesse d’une édition plus intense que jamais.
Au-delà de l’affluence record enregistrée, la 15ème édition de Jazzablanca est une édition record dans tous les sens : un cadre idyllique, une succession de concerts époustouflants, et surtout, un public émerveillé et heureux.
A Anfa Park comme à la place Nations Unies, la soirée de clôture a été marquée par la présence de milliers de festivaliers. Les performances exceptionnelles des artistes, mêlées à la présence d’un public énergique, en soif de talent, d’expérience humaine et de souvenirs en devenir, ont donné lieu à des moments inoubliables.
 A Anfa Park, sur la Scène 21, le trio lyonnais EYM a démarré la dernière soirée du festival avec des airs de jazz. Elie Dufour, Yann Phayphet et Marc Michel n’avaient besoin de rien de plus qu’un piano, une contrebasse et une batterie pour réunir leur public en cette douce fin d’après-midi. Le trio a pour habitude de s’inspirer du répertoire musical de chaque pays où ils se produisent. Le Maroc n’a pas dérogé à la règle : en exclusivité, EYM Trio a dévoilé le morceau “Casablanca”, spécialement écrit à l’occasion de leur passage à Jazzablanca.
Place ensuite au grand maâlem slaoui Majid Bekkas qui a attiré une foule remarquable, séduite par des notes de saxophone, de guitare électrique et de guembri. En avant-première, cet ambassadeur de l’African Gnaoua Blues
a présenté des extraits de son prochain album qui sortira en novembre prochain.
Le concert de Oum, artiste accomplie au sourire radieux à la voix transcendante, a suffit à illuminer la Scène Casa Anfa. Tandis qu’elle interprétait son album “Daba” pour la première fois au Maroc, c’est tous les éléments et forces de la nature que la chanteuse invoquait tout en poésie, donnant lieu à une véritable expérience sensorielle.
Last but not least, le guitariste et chanteur californien Ben Harper, accompagné de son groupe The Innocent Criminals, a réuni les milliers de festivaliers venus à sa rencontre depuis les quatre coins du Maroc. Célébrant ses vingt-huit ans de carrière ainsi que la sortie de son dernier album, Ben Harper a vraisemblablement donné le meilleur de lui-même aux Jazzablancais. Eux connaissaient ses paroles sur le bout des doigts, et ont chanté en choeur “Amen omen”, “With my own two hands”, “Diamonds inside of you”, ou encore “I shall not walk alone”, que l’artiste a tenu à dédier à l’enfant Rayan… Arrivés à la fin du concert, tous auraient souhaité que les lumières de la Scène Casa Anfa ne s’éteignent jamais.
Pendant ce temps, à la Place des Nations Unies, la Scène BMCI célébrait également sa troisième et dernière soirée de festival, en accueillant le groupe marocain Jubantouja, mené par le jeune Nabil Ayoub, pour un concert placé sous les influences des Rwayess et des Ahwachs.
La formation Fayçal Tadlaoui & African Band a pris le relais pour clôturer la soirée en beauté, en faisant vibrer la scène au rythme de reprises des plus beaux classiques du rock.
 L’esprit unique et inchangé de Jazzablanca, la programmation inédite composée de têtes d’affiches telles que Ibrahim Maâlouf, Asaf Avidan, ou encore Ben Harper, mais aussi le cadre idyllique du festival à Anfa Park, les concerts gratuits à la Place des Nations Unies, ont contribué au déroulement d’une 15ème édition intense et exceptionnelle.
 Ainsi, grâce à un public fidèle et aux performances des artistes, Jazzablanca a indéniablement gagné en puissance, et aura réuni du 1er au 3 juillet, un nombre record d’affluence. Et c’est avec un immense plaisir que les équipes du festival adressent leurs remerciements aux festivaliers : votre présence est aussi un gage de la nôtre.