De nombreux Marocains y ont recours pour réserver leur lieu de résidences de vacances à l’étranger, notamment. Les plateformes de location saisonnière ont de plus en plus la cote, eu égard à la diversité de l’offre, aux commodités offertes, et même au critère du rapport qualité-prix. Toutefois, comme dans toute prestation, les risques de mécontentement sont toujours présents sans que le voyageur ne puisse être dédommagé par lesdites plateformes, ou même le propriétaire quelques fois.

En France, la question vient d’être tranchée: alors que les Airbnb et les Abritel HomeAway brandissaient l’argument selon lequel elles sont de simples hébergeurs des annonces de location saisonnière, la justice française a reconnu leur responsabilité du contenu de leurs sites.

Suite à deux plaintes portées, contre chacune des plateformes, Abritel et Airbnb ont, en effet, été jugées « éditrices » de ces contenus et ont été condamnées à indemniser les personnes lésées.

Devant les griefs des deux personnes lésées, les deux plates-formes répondaient qu’elles s’étaient contentées de fournir un service d’hébergement en ligne. Or la loi française pour la confiance dans l’économie numérique (article 6) stipule que les hébergeurs ne peuvent voir leur responsabilité engagée s’ils n’avaient pas connaissance du caractère illicite du contenu stocké. Et c’est la jurisprudence qui complète la portée de cette loi, en considérant qu’un hébergeur n’effectue que des opérations « techniques » sur les contenus (classification par mots-clés, formatage…), tandis qu’un éditeur joue un « rôle actif » sur les données qu’il stocke.