L’usage des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) contribue à hauteur de 19 % à la violence, sous toutes ses formes, à l’encontre des femmes, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Cette contribution s’élève à 34 % pour les filles âgées de 15 à 19 ans et à 28 % pour les femmes âgées de 20 à 24 ans, précise le HCP dans une note d’information publiée à l’occasion de la journée internationale des femmes qui est célébrée cette année sous le thème « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes ».

« Avec cette prolifération des NTIC et l’expansion des réseaux sociaux, la violence numérique, sous toutes ses formes, a émergé. Avec une prévalence de 14 %, près de 1,5 million de femmes sont victimes de violence électronique aux moyens de courriels électroniques, d’appels téléphoniques, de SMS, etc. », fait savoir la même source.

Le risque d’être victime de ce type de violence est plus élevé parmi les citadines (16 %), les jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans (29 %), celles ayant un niveau d’enseignement supérieur (25 %), les célibataires (30 %) et les élèves et étudiantes (36 %), ajoute le HCP.

Cette forme de violence est dans 73 % des cas le fait d’un homme inconnu. Le reste des cas de cyberviolence revient, à parts égales de près de 4 %, à des personnes ayant un lien avec la victime notamment le partenaire, un membre de la famille, un collègue de travail, une personne dans le cadre des études ou un(e) ami(e).