Suite à l’inaction répétée de la Commission européenne présidée par Ursula von der Leyen, qui n’a pas pris de mesures pour protéger les vols de passagers de l’UE pendant les grèves du contrôle aérien français (ATC), Ryanair invite maintenant les passagers de l’UE à signer sa pétition « Protégeons les passagers-gardons le ciel de l’UE ouvert », et ainsi à soutenir cet appel à la Commission européenne pour préserver les droits des passagers en protégeant les survols pendant les grèves de l’ATC français.

Jusqu’à présent, en 2023, les grèves de l’ATC français ont retardé/annulé les vols de plus d’un million de voyageurs aériens, tandis que la Commission européenne n’a pas réussi à protéger les vols de ces passagers. Même si c’est l’ATC français qui est en grève et que la plupart des passagers perturbés ne volent pas de/vers la France, ils survolent l’espace aérien français en route vers leur destination (par exemple, le Royaume-Uni – l’Espagne, l’Italie, la Grèce). La législation française protège injustement les vols intérieurs, ce qui signifie que les vols français sont protégés alors que les vols non français sont annulés. Cette situation est injuste.

Comme il n’existe actuellement aucun règlement de l’UE pour protéger les vols au-dessus de l’espace aérien français pendant les grèves de l’ATC français, Ryanair et ses 168 millions de passagers demandent à la Commission européenne de prendre les mesures suivantes :

  1. Protéger les survols français pendant les grèves de l’ATC (en utilisant les lois sur le service minimum), comme c’est le cas en Grèce, en Italie et en Espagne.
  1. Permettre aux autres ATC européens de gérer les vols au-dessus de la France lorsque l’ATC français est en grève.
  1. Obliger les syndicats français de contrôleurs aériens à recourir à un arbitrage avant d’appeler à la grève.

Ryanair a également confirmé aujourd’hui qu’elle soumettrait sa pétition « Protégeons les passagers-gardons le ciel de l’UE ouvert » à la Commission européenne lorsqu’elle aura atteint le million de signatures, afin d’exiger qu’elle prenne des mesures pour protéger les passagers européens et leurs familles en maintenant le ciel de l’UE ouvert pendant les grèves de l’ATC français.