Drissi Daoudi Mounia, ophtalmologue, a découvert la vie associative par hasard, et des années plus tard, elle en est devenue une passionnée. Aujourd’hui présidente de l’association « Ennour pour le soutien des femmes et des enfants en situation difficile » à Taza, Mme Daoudi ne cache pas sa fierté du travail accompli par son ONG  »caritative, humanitaire et indépendante, qui offre un cadre affectif et socio-éducatif favorable à l’épanouissement de l’individu et à son intégration dans la société’’.

– Médecins passionnées, engagées et inspirantes, les Marocaines Asmae Boutaleb et Meriem Glia s’investissent pour améliorer les conditions de santé des personnes démunies, encore plus touchées cette année par la pandémie de Covid-19. Pour ces deux médecins, l’engagement social ne date pas d’hier. Elles sont notamment les fondatrices de l’Organisation maroco-canadienne pour la santé de l’enfant et de la femme (OMCSEF).

– Comme toutes ces Marocaines qui ont honoré leur pays à l’étranger, Salima Lamdouar fait partie de celles qui ont brillé dans un domaine très compétitif qu’est la finance. Armée d’une formation solide en mathématiques et finances et surtout d’une détermination et une persévérance à toute épreuve, cette jeune a su tracer son chemin doucement mais, sûrement dans le monde des affaires à la city londonienne. Faisant preuve d’engagement et de maturité malgré son jeune âge, Salima Lamdouar qui vient de souffler ses trente-trois bougies, chapeaute déjà l’un des grands fonds d’investissements à Londres.

Sarah Moussabik forme avec son époux un duo musical dont les réalisations commencent à séduire à Shangaï, en Chine. La culture amazighe a naturellement façonné la personnalité de Sarah depuis sa naissance à Agadir en 1991. En effet, la passion qu’éprouve aujourd’hui cette jeune artiste pour la musique amazighe remonte à une petite enfance bercée par la langue maternelle.

Narjiss Sensaoui Idrissi, native de Fès a, depuis cinq ans, réussi un joli parcours en médecine en Jordanie après un brillant cursus universitaire qui a duré sept ans entre la Russie et l’Ukraine. Narjiss, qui au tout début rêvait d’une carrière dans le monde des finances et du management et, dans un degré moindre, en événementiel, a finalement suivi le conseil de sa mère qui, elle, voulait voir sa fille porter la blouse du docteur. A 30 ans, armée d’une volonté infrangible, Narjiss s’est intégrée dans la société jordanienne et a pu obtenir l’équivalence de son parchemin qui a marqué le commencement d’une brillante carrière en terre hachémite.

– Le Pr. Amal Bourquia, néphrologue et experte en éthique médicale, est l’exemple des femmes engagées sur plusieurs fronts. D’abord, elle est connue par sa persévérance dans le traitement de ses patients, avec qui elle entretient des relations de proximité et de cordialité. Elle est aussi une actrice associative à travers l’Association « Reins ». Enfin, c’est une écrivaine prolifique qui compte à son actif 14 ouvrages jusqu’à présent.

– Longtemps dominé par la gent masculine, l’arbitrage marocain de basketball a commencé, quoique timidement, à voir émerger une génération d’arbitres femmes qui ont honoré la balle orange nationale dans les différents rendez-vous continentaux et internationaux. Chahinaz Boussetta fut ainsi la première femme marocaine à bousculer cette hiérarchie et se frayer un chemin vers le firmament de l’arbitrage continental.

Samira Bakhti apporte une preuve supplémentaire que l’on peut surmonter les obstacles depuis un fauteuil roulant et transformer son drame physique en une force mentale pour plaider la cause de ses semblables et changer le regard de la société envers les personnes en situation de handicap. La quinquagénaire, devenue aujourd’hui une dirigeante sportive et une militante associative (présidente du Club sportif de l’Amicale marocaine des handicapés), n’hésite pas à saisir toutes les occasions et toutes les tribunes pour se battre contre la discrimination et la marginalisation des personnes handicapées, victimes comme elle « des regards pathétiques » de leur entourage..

– Docteur en pharmacie, cancéreuse toujours en rémission, ancienne et future Raid Sahraouiya, artiste peintre et militante associative, Maria Chentouf est l’image même de la femme combattante et victorieuse marocaine qui se bat bec et ongles pour venir en aide, avant tout, aux malades cœliaques. Agée de 42 ans, cette dame au cœur immensément grand se consacre vigoureusement aux personnes allergiques au gluten à travers la création, aux côtés d’autres acteurs associatifs et professionnels de la santé, l’Association Marocaine des Intolérants et Allergiques au Gluten (AMIAG).

– Faisant partie des femmes qui ont fait le pari de pratiquer un sport jusque-là apanage de la gent masculine, Salma Azzaoui baigne depuis quelques années dans le monde du football américain, une discipline dont la rudesse n’effraie plus les dames marocaines. Cette lauréate de l’Université Al Akhawayn a d’abord jeté son dévolu sur le rugby qu’elle a pratiqué avec l’équipe universitaire durant deux ans avant de bifurquer vers le football américain, un sport qui se pratique au Maroc depuis 2012 en amateur avant l’apparition de plusieurs clubs et associations dans plusieurs villes du Royaume.

– Dans le centre de vaccination anti-Covid 19 « Dar Chabab de Tamesna », Dr. Amal El Aouali veille au côté de ses confrères au bon déroulement de la campagne nationale de vaccination. Amal fait partie des « héros » de la nation et des frontliners luttant sans relâche contre la propagation de la Covid-19 sur le territoire national et assurant la bonne marche de la campagne de vaccination.

– Habitée par une passion sans borne pour la gastronomie marocaine et farouchement attachée à son identité et à ses origines, Badiâa Bouya est devenue la meilleure avocate de l’art culinaire national au Rwanda, ce pays verdoyant niché au centre de l’Afrique de l’Est. Installé à Kigali depuis 2019 suite à un transfert professionnel de son époux, cette jeune mère bienveillante qui voue un engouement immodéré pour la cuisine de son pays natal découvrit une jeune métropole en plein essor où l’art culinaire rime avant tout avec l’art de bien vivre et de bien-être.

– Hyper-motivée et dévouée à son travail de recherche, Bouchra Taib est une jeune scientifique marocaine, qui s’est fixée comme ambition de percer les mystères du cerveau comme régulateur du métabolisme énergétique du corps humain. Elle a notamment mené des recherches postdoctorales à l’École de médecine Perlman à l’université de Pennsylvanie (UPENN).

Khadija Chagiri, cheffe d’entreprise au Gabon, est l’exemple de la femme marocaine à la fibre entrepreneuriale qui colle à la peau, comme en témoigne son choix de monter son propre projet en dépit des opportunités plus avantageuses offertes au Maroc et ailleurs. Forte d’une solide formation avec à la clé un diplôme en marketing de l’Ecole Nationale de Commerce et de Gestion (ENCG) d’Agadir, puis d’un Executive MBA de l’Ecole Nationale des Ponts et chaussées de Paris (ENPC), Khadija n’a pas trouvé de difficultés à intégrer le marché d’emploi, en débutant sa carrière au Maroc au sein d’un groupe de la grande distribution avant d’être sollicitée par une chaine internationale de la grande distribution aux Emirats arabes unis.

– A bientôt 40 ans, Salima Louafa est déjà une romancière de renom. Elle est l’auteur de deux romans, « Chairs d’argile », et « Une forme de nuit »

Fatima Amkar, directrice du Géoparc du M’Goun, deuxième plus grand parc naturel d’Afrique, incarne l’histoire de la réussite personnelle d’une femme rurale issue d’un village de montagne isolé de la province d’Azilal où ses pairs sont encore confrontées à l’exclusion et à la marginalisation. Le parcours singulier de Fatima Amkar, originaire de Zaouiat Ahansal, résume en fait l’histoire d’une militante infatigable qui a consacré sa vie à la cause des femmes rurales

– Etablie à Stockholm depuis bientôt sept ans, Imane Belmkaddem fait partie de cette précieuse gamme de Marocaines qui, la tête bien sur les épaules, ont réussi à la fois une intégration en douceur dans le pays d’accueil et une détermination jamais démentie à faire rayonner les valeurs et les symboles de la mère-patrie. Née d’un père ingénieur et d’une artiste-peintre (Fatima El Hajjaji pour la nommer !), Imane est, depuis septembre dernier, représentante officielle de la première et plus grande fashion week digitale internationale au monde lancée par la fameuse chaîne américaine FNL Network, et également représentante officielle du Royaume de Suède et pays de l’Afrique du Nord au conseil européen de la mode (European Fashion Council).

Amina Benbrahim, une Marocaine de Suisse, est l’une des chevilles ouvrières s’activant en première ligne sur les questions d’intégration, d’immigration et de prévention du racisme dans son canton. Après un riche parcours qui a commencé en 2002 dans ce domaine dans lequel elle a su imprimer sa marque, Mme Benbrahim occupe depuis 2011 le poste de Cheffe du Bureau de l’intégration et de la prévention du racisme dans le canton de Vaud, avec le titre politique de « Déléguée à l’intégration ». Elle fait partie du groupe restreint d’une vingtaine de personnes possédant ce titre cantonal, dans toute la Suisse. Elle a d’ailleurs assuré pendant quatre ans la co-présidence de la Conférence nationale des délégués.

– Trente ans après avoir quitté la ville de Casablanca à l’âge de neuf ans pour rejoindre ses parents dans le cadre du regroupement familial en Italie, et à force de persévérance durant 15 ans d’études, de travail acharné et de pugnacité, Karima Moual, une Italienne d’origine marocaine, est parvenue à percer et à s’imposer dans le paysage médiatique italien, en construisant une riche carrière professionnelle dans les plus grands groupes de médias, dont « Mediaset ». En animant un programme hebdomadaire qui traite de la politique en Italie, elle a su triompher et rejoindre la liste des noms brillants sur la scène médiatique dans ce pays, en s’illustrant notamment en tant que première femme marocaine et arabe travaillant dans le domaine médiatique loin des stéréotypes et des représentations qui prévalent au sein de la société au sujet des personnes issues de la migration.

– Elle travaille sans relâche et sur plusieurs fronts pour apporter soutien et assistance dans le domaine du conseil juridique à tous ceux qui le demandent, en particulier aux immigrés de diverses nationalités, tout en défendant la cause des femmes et leur indépendance. L’avocate marocaine Aziza Maghni au Barreau de Madrid poursuit également son engagement en faveur de toutes les initiatives visant la défense des causes justes du Royaume dans le cadre des principes du droit dans sa globalité.

– L’officier de police principale Rokaya Taibi a fait de la proximité et de la passion des mots d’ordre qui guident son travail au quotidien. La cheffe d’arrondissement de police Hay Hassani au district Bendebab-Ain Kadous à Fès veille scrupuleusement à assurer sa noble mission citoyenne de préservation et de protection de la sécurité des habitants et de leur quiétude. Elle est la seule femme actuellement à la tête d’un arrondissement de police au niveau de la préfecture de Fès.

Khadija Illa est le symbole de la femme battante qui a vaincu toutes les difficultés pour se forger une brillante carrière dans le monde du sport jusqu’à devenir présidente de la Ligue nationale de football féminin. Mme Illa, 39 ans, et après s’être essayée au handball, basketball et volleyball, décida, avec un groupe d’amies au lycée, de fonder un club de football féminin en dépit du manque criard de moyens et de l’absence d’encouragement de l’entourage. Le « Club municipal de Laâyoune » occupe désormais une place de choix dans le monde du football féminin grâce à la persévérance, au combat quotidien et à la patience de cette femme hors-pair et de ses coéquipières.

– Pleine de punch, Nadia Babrahim est une entrepreneuse dans l’âme qui n’hésite pas à oser et à prendre des initiatives pour booster l’économie régionale. Après une carrière couronnée de succès au sein de l’entreprise familiale, cette Marrakchie s’est lancée depuis quelques années dans une nouvelle aventure : l’héliciculture. Un Master en Gestion des Entreprises en poche, Mme Babrahim a tout d’abord fait ses armes dans l’éclairage public au sein de l’entreprise familiale où, elle a dans un premier temps, évolué au sein des différents services, avant de prendre la direction de l’entreprise.

– Animée d’une volonté indéfectible, Ouassima Ashhabar, la fille du Rif qui est née en 1979 à Al Hoceima, a consacré son temps et ses efforts à servir le secteur du tourisme dans la province et à le promouvoir à tous les niveaux. Ouassima, qui a décroché en 1998 un baccalauréat en techniques de gestion comptable au lycée Abi Yacoub Al-Badissi, avec la moyenne la plus élevée au niveau régional, a accumulé une expérience riche et distinguée dans le secteur du tourisme, où elle a travaillé pour le compte de nombre d’institutions et d’entreprises nationales, dans le cadre de stages et d’emplois saisonniers.

– Débordante d’énergie et de détermination, l’universitaire Soumia Fahd semble avoir bien mené un parcours exceptionnel en tant que biologiste chevronnée, ayant réussi à faire de sa passion indéfectible pour l’environnement un moyen pour développer la recherche dans le domaine de la conservation de la biodiversité. Née en 1960 à Casablanca, Mme Fahd a su marquer de son empreinte le domaine de la recherche scientifique et porter haut les couleurs du Maroc en général, et de l’Université Abdelmalek Essaâdi en particulier, en remportant en 2019 le prix du meilleur chercheur marocain, pour une période de 4 ans, dans le domaine « Plants and animal sciences » (sciences des plantes et animaux), attribué conjointement par le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) et le Clarivate Analytics (Web of Science Group), lors du Research Excellence day awards.

– Elle est, sans conteste, l’une des figures maîtresses les plus en vue et fortement sollicitées dans le combat inlassable face à la pandémie de la Covid-19 au niveau de la région de Marrakech-Safi. Ses fonctions en tant que Directrice régionale de la Santé, un poste de grande responsabilité et des plus sensibles en ces temps de crise sanitaire sur les plans régional et local, ont fait de Lamia Chakiri l’une de ces femmes « héroïnes », constamment engagées en première ligne pour la lutte contre le nouveau coronavirus.

– Passionnée du théâtre et de l’action coopérative et associative, avec des ambitions hors limites, Fatma El Ghalia Charradi, alias « Doustoura », est convaincue que la réussite sur les plans professionnel et personnel est l’aboutissement du travail acharné et de la confiance en soi. Vétéran du théâtre dans les provinces du Sud, Mme Charradi a entamé son premier pas dans ce domaine en 1977, à l’école « Hafsa Bent Omar » à Tan-Tan et dès son retour à Dakhla en 1982, elle créa le groupe « Oued Eddahab du théâtre et des arts », où elle a interprété avec brio une pléthore de pièces théâtrales. Depuis lors, elle a décidé de suspendre sa carrière d’actrice de théâtre et de se consacrer cœur et corps à l’action associative, un rêve qu’elle caressait depuis des années, tout en restant attachée à l’art dramatique.