Le Bureau exécutif du Front national de sauvegarde de la raffinerie marocaine de pétrole (anciennement SAMIR) remonte, une fois de plus au créneau.

Une réunion a ainsi été tenue le 3 avril 2023, coïncidant avec le septième anniversaire du jugement de liquidation judiciaire prononcé le 21 mars 2016 à l’encontre de la société SAMIR, après l’arrêt de sa production.

Ainsi, le Bureau exécutif prend-il position sur quatre points essentiels. Le premier part du fait de considérer le gouvernement “à la fois responsable et complice” de la situation dans laquelle se trouve aujourd’hui la SAMIR. A ce titre, le Front considère que le l’Exécutif et  toutes les autorités publiques doivent faire en sorte d’assurer la reprise immédiate du raffinage de pétrole à la raffinerie et s’attaquer “au désordre observé sur le marché des hydrocarbures et à revenir à la régulation et au plafonnement  des prix jusqu’à ce que les conditions d’une concurrence saine sur le marché soient réunies”, est-il indiqué dans un communiqué diffusé à la suite de la réunion du 3 avril.

Ce n’est pas tout, car le Front “décide de coopérer avec l’Association marocaine pour la protection des deniers publics en vue du dépôt d’une plainte auprès des autorités compétentes, afin d’investiguer sur les soupçons de dilapidation de l’argent public dans l’endettement de la société SAMIR dont le recouvrement est devenu impossible”, est-il également souligné.

Par ailleurs, le Front annonce sa décision d’étudier “la possibilité de recourir à l’ouverture d’une souscription publique via le marché boursier pour les personnes physiques et morales à l’intérieur et à l’extérieur du Maroc, afin d’acquérir les actifs de la société SAMIR libérés de toutes dettes et de toutes hypothèques”. À cet effet, le Front entend prendre contact avec la Présidence de l’Autorité marocaine du marché des capitaux et la Présidence des grandes banques nationales, affirme la même source.